Afin d'illustrer l'évolution de l'épargne au cours de la phase d'accumulation, le tableau 1 ci-dessous illustre, pour une personne de 60 ans, une période d'accumulation d'épargne personnelle sur 30 ans, selon 3 stratégies de placement différentes, soit prudente, équilibrée et de croissance, ainsi que des périodes de rendement différent, soit inférieur, moyen et supérieur. Dans cet exemple, le dépôt annuel d'épargne est de 5 000 $.
Il faut se rappeler que le dépôt annuel peut varier en fonction de votre revenu et de l'objectif de remplacement de revenu que vous vous êtes fixé pour votre retraite, y compris les revenus de la rente du Régime de rentes du Québec, de la pension de la Sécurité de la vieillesse et d'un régime complémentaire de retraite, pour lesquels vous n'avez pas à assumer le risque de rendement. Il faut penser également que, plus tôt vous commencez à épargner, plus l'accumulation d'épargne sera élevée.
Tableau 1 : Sommes accumulées, selon différentes stratégies de placement et différents taux de rendement, pour une personne de 60 ans, sur une période d'accumulation de 30 ans
Stratégie prudente | = | 75 % de revenus fixes, 25 % de revenus variables |
Stratégie équilibrée | = | 50 % de revenus fixes, 50 % de revenus variables |
Stratégie de croissance | = | 25 % de revenus fixes, 75 % de revenus variables |
i | = | rendement attendu selon la stratégie retenue |
Note : | le capital investi est de 150 000 $ (30 x 5 000 $). |
Sur une période d'accumulation de 30 ans, avec des rendements moyens et une stratégie de placement prudente, vous pourriez accumuler 276 000 $ (soit 150 000 $ de capital et 126 000 $ en rendement). Avec une stratégie équilibrée ou de croissance, c'est respectivement 332 000 $ et 395 000 $ que vous pourriez accumuler avec le même capital investi. Dans le cas de la stratégie de croissance, il s'agit de près du double de rendement.
Ainsi, les stratégies comprenant davantage de titres à revenus variables procurent un rendement plus élevé (5,7 % contre 3,7 %), mais comportent plus de risque. En période de rendement moyen ou supérieur, ces stratégies procurent des montants accumulés plus élevés, alors que la prise de risque supplémentaire peut entraîner des rendements quasi identiques (3,0 % contre 2,6 %) en périodes de rendement inférieur.